Première force politique du Parlement européen actuel, avec 178 sièges sur 705, le Parti Populaire Européen (PPE), auquel LR est affilié en France, pourrait, selon les dernières projections, conserver cette place et un nombre de sièges équivalent après le scrutin européen de juin.
Le 6 mars, le PPE a adopté son manifeste, c’est-à-dire ses grandes orientations programmatiques. S’agissant des mobilités et de l’automobile, l’idée de revenir sur l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035 a disparu de la version finale. Si cette intention était encore exprimée en début d’année par le groupe PPE et figurait dans la version de travail du manifeste, elle disparaît donc au profit d’une formulation indiquant simplement qu’il faut privilégier le soutien aux nouvelles technologies pour une mobilité plus intelligente et plus durable.
Le PES (sociaux-démocrates) a, quant à lui, adopté son manifeste le 2 mars. La deuxième force du Parlement européen actuel s’engage à poursuivre le « Green deal » par un nouveau « Pacte vert et social pour une transition juste reposant sur des énergies propres, sûres et abordables ». L’automobile n’apparaît pas dans ce manifeste qui consacre en revanche un paragraphe aux transports publics et notamment au ferroviaire : « L’UE doit lutter contre le déficit de mobilité. Elle doit promouvoir des modes de transport public propres, abordables et pérennes dans toutes les régions, et notamment un réseau ferroviaire étendu. »