Publié le 21/06/2024

Une semaine après les élections qui se sont tenues dans les 27 Etats membres, la physionomie du nouveau Parlement européen se dessine, entre continuité et changements notables. 

Le Parti populaire européen (PPE), auquel adhère LR en France, regagne du terrain après une érosion de quinze ans et conforte sa place de premier groupe du Parlement, avec 190 députés (sur 720) et 14 sièges de plus que dans la précédente législature. 

Le groupe des sociaux-démocrates (S&D) se tasse légèrement, mais demeure le second groupe par le nombre de ses membres (environ 135 sièges). Les centristes et libéraux de Renew, groupe auquel Renaissance est affilié, sont les principaux perdants du scrutin, accusant une vingtaine de sièges en moins. Ils devraient former un groupe de 80 députés. 

A droite du PPE, les deux groupes eurosceptiques gagnent chacun une dizaine de sièges. Dominé par Fratelli d’Italia, le parti de la Première ministre Giorgia MELONI, le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE) affiche pour l’instant 76 inscrits et pourrait s’imposer comme troisième force du Parlement devant Renew, grâce à l’arrivée de nouveaux élus. 

Quant au groupe Identité et Démocratie (ID), dont les élus Rassemblement national fournissent la moitié du contingent (30 parlementaires sur 59), il pourrait également s’étoffer dans les prochains jours avec l’arrivée de non-inscrits. 

A gauche, le changement le plus notable est la perte de vitesse du groupe écologiste, qui ne rassemblerait plus que 53 membres, soit 18 de moins que dans la précédente mandature. L’extrême