La Première ministre a présenté une communication sur les « risques d’approvisionnement électriques hivernaux » lors du Conseil des ministres le 29 novembre.
Une situation de délestage « ne peut être à ce jour exclue ni confirmée : elle doit donc être préparée », d’après le gouvernement.
Les coupures envisagées « en dernier recours » dureraient deux heures consécutives, en affectant alternativement des portions de départements.
Les périodes de délestage concerneraient les pics de consommation électrique des jours ouvrés, sur des créneaux horaires indicatifs de 8 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures.
Le passage en « rouge » de l’indicateur EcoWatt, qui signifie la possibilité d’un recours à un délestage, fera l’objet d’une communication grand public la veille des éventuelles coupures à 17 heures.
Un sujet de préoccupation est celui des coupures électriques sur les réseaux téléphoniques pour les appels d’urgence notamment. Le gouvernement a fait savoir que les 80 000 antennes présentes sur le territoire seraient équipées de batteries pour fonctionner même durant les coupures.
La circulation des trains devrait être maintenue, sauf si des délestages affectent la signalisation ou les passages à niveaux, auquel cas des mesures d’arrêt de la circulation pourront être prises.
Les préfets recevront dans les prochains jours une circulaire leur demandant de décliner dans chaque département le plan national de délestage électrique, qui est actuellement établi par le gouvernement.
Le mois de décembre doit ainsi être mis à profit pour que les acteurs publics locaux, en particulier, se préparent à d’éventuelles coupures.