La filière du stationnement, représentée par la Fédération Nationale des Métiers du Stationnement, soutient les ambitions écologiques du Gouvernement pour le secteur des mobilités. Réponse majeure à ces ambitions, l’essor de l’électromobilité suppose d’inciter les Français à la conversion vers ce type de véhicules et de favoriser l’installation de bornes de recharge sur l’ensemble du territoire, notamment dans les parcs de stationnement.
La filière adhère pleinement aux objectifs de déploiement des bornes de recharge annoncés par le Président de la République le 26 mai 2020 dans le cadre de la présentation du plan de soutien à la filière automobile.
Les opérateurs de stationnement font face à différentes problématiques pour équiper leurs ouvrages de stationnement d’infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE) :
- les contraintes réglementaires (ERP-PS), législatives (LOM) et administratives (DACAM …) rencontrées par les exploitants de parcs de stationnement
- les contraintes de coûts ;
Si la loi « Climat et Résilience » a apporté des réponses satisfaisantes à certaines problématiques, il n’en demeure pas moins que la réglementation applicable aux parcs de stationnement en matière de sécurité incendie contraint non seulement le déploiement des IRVE mais aussi le développement de nouvelles activités. Des réponses restent encore à apporter car les délais d’instruction administrative des dossiers de demandes d’implantation d’IRVE sont incompatibles avec les exigences posées par le cadre législatif.
Face au coût pour la filière, jusqu’à 600 millions d’euros pour près de 20 000 bornes de recharge en application des dispositions de la LOM, les pouvoirs publics doivent, pour répondre aux objectifs fixés, soutenir la démarche par un accompagnement financier car ni les exploitants de parcs de stationnement ni les collectivités concédantes ne peuvent supporter de tels investissements.
La FNMS a par ailleurs sollicité les pouvoirs publics pour contribuer au rapport que le Gouvernement doit rendre au Parlement avant le mois de février 2022 sur l’adaptation de cette règlementation spécifique aux parcs de stationnement et qui figure parmi les plus restrictives au plan européen et ce malgré un nombre très réduit d’incendies dans les parcs ouverts au public.