Au Conseil de l’Union européenne, la recherche d’un compromis entre États membres se poursuit sur les infrastructures de recharge pour carburants alternatifs.
Ce texte vise notamment à fixer la distance maximale entre des bornes de recharge publiques. Celle-ci serait de 100 km entre deux parcs de recharge sur le réseau dit « transeuropéen central », c’est-à-dire les principaux axes routiers européens. Par ailleurs, la réglementation imposerait pour chaque parc de recharge une puissance de sortie d’au moins 300 kW et la présence d’au moins une station de recharge d’une puissance de 150 kW au plus tard le 31 décembre 2026.
En outre, il est précisé que les exigences relatives à l’installation de recharges connectées ne s’impose-ront que lors de la construction de points de recharge, et non pour les infrastructures existantes.
Enfin, s’agissant de l’hydrogène, une distance maximale de 150 km entre deux stations de ravitaillement s’imposera à partir de 2033.
Dans le cadre des négociations en cours, la présidence française a proposé un amendement qui prévoie une exemption pour les zones à faible densité de trafic (axes fréquentés en moyenne par moins de 10 000 véhicules par jour). Paris souhaite rendre possible une révision de ces objectifs dès la fin 2024, soit deux ans avant la révision générale du règlement prévue fin 2026.