Le 24 avril, le Ministre des Transports Clément BEAUNE a invité les présidents des 43 métropoles de plus de 150 000 habitants concernées par les ZFE à allonger, s’ils le jugent nécessaire, les calendriers de mise en place des ZFE-m.
Le Ministre a ainsi rappelé que, si les collectivités doivent, en application de la loi Climat et résilience, fixer le périmètre des ZFE-m avant le 1er janvier 2025, il leur incombe de choisir les dates des différentes interdictions de circuler en fonction des catégories de véhicules.
Certaines métropoles ont d’ailleurs déjà revu leur calendrier, comme Lyon qui reporte l’interdiction des Crit’air 2 de 2026 à 2028. Quant à la métropole du Grand Paris, elle réfléchit à décaler celle des Crit’air 3 : de juillet 2023, cette échéance pourrait être reportée après les JO 2024 (cf. Lettre de veille n°180).
Le secteur de la logistique invoque de son côté le caractère irréaliste des restrictions, alors que l’offre en véhicules utilitaires légers n’est pas suffisante et qu’aucune aide publique n’est encore disponible.
Une grande partie des flottes en circulation seraient en effet concernées par l’interdiction des Crit’air 2 et 3. Les acteurs de ce secteur plaident aussi pour une harmonisation des règles entre ZFE-m et notamment pour celles d’un même bassin économique (par exemple les ZFE-m de Nîmes, Aix-Marseille ou Avignon).